Ce petit livre, facile d’accès, appartenant à la même collection que Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ?, se concentre à démonter les stéréotypes autour des cerveaux des femmes et des hommes ainsi que certaines hormones sur lequel l’essentialisme se repose quand il cherche une base scientifique qui est infondée. La vidé est clairement pédagogique: le style est simple et va droit au but, l’introduction tente de prendre la main n’importe quel(le) lecteurice, et ce quel que soit son niveau de déconstruction par rapport aux idées qu’on va lui présenter. Non, les cerveaux des femmes et des hommes ne sont fondamentalement pas différents, oui, les cerveaux sont façonnées par l’environnement et la société. Non, ni la testostérone ni l’ocytocine ne condamnent les hommes à l’agressivité et les femmes à l’empathie et l’amour inné de leur progéniture. Le seul reproche que je fais à ce livre: qu’il ne nomme pas explicitement les personnes intersexes et les personnes transgenre, alors qu’ils sont respectivement décrits (si j’ai bien compris) et que le sujet de sexe et du genre est abordé. Je pense que c’est lié à un choix de concision mais ça m’a manqué. Site de l’éditeur
Cet ouvrage est un recueil de traductions de divers écrits d’Andrea Dworkin. En première partie, on retrouve la lettre autobiographique “Premier amour” (version anglaise ici), lettre écrite à l’attention d’un amour crétois, et ma vie d’écrivaine. Deux morceaux de vie extrêmement durs sur lequel les TW suivants s’appliquent: viol, torture, mort, suicide, violences conjugales. En deuxième partie, on retrouve des analyses autour du féminisme: -l’interview à cran est assez décousu, et s’isncrit dans la continuité de la première partie: un peu autobiographique, avec des prémisses de la mode de pensée dworkinienne. -ensuite, vient un texte présentant Kate Millett, dont le livre Sexual politics (Politique du mâle) est la bible de l’autrice. -Une analyse poussée montrant la dangerosité de l’argument de la supériorité biologique qui a été utilisé par des femmes, que Andrea Dworkin rapproche avec les arguments des nazis sur la supériorité des aryens. -Une analyse sur le pouvoir, et plus précisément, les pouvoir des hommes et ce qui leur permettent de faire. Andrea Dworkin en voit 7! le soi, la force physique, la terreur, le pouvoir de nommer, le pouvoir de propriété, le pouvoir de l’argent, le pouvoir du sexe -Le dernier texte revient dans le côté autobiographique, et…
Les joies d’en bas est un ouvrage qui réunit une grande quantité d’information autour du sexe féminin. Il contribue à dissiper les tabous, lutter contre la désinformation et répondre dans un langage simple et pédagogique à donner des réponses à des questions qu’on oserait pas énoncer à voix haute. La première section zoome sur l’appareil génital qui démonte le.mythe de la virginité et parle des poils et de l’épilation. Il aborde également le sujet de la transidentité en présentant l’eistence de trois sexes: le sexe génétique, anatomique et psychologique. Cependant pour ce dernier, le vocabulaire utilisé est maladroit : le terme de transsexualité est notamment utilisé. La deuxième section aborde le sujet des règles et de toutes les glaires, sécrétions qui existent. La troisième section est sur le sexe, avec un focus particulier sur les pénétrations (oui au pluriel). Le point négatif: le désir est abordé mais le mot asexualité est utilisé deux fois à très mauvais escient: erreur de traduction ou méconnaissance, je ne sais mais cette maladresse est regrettable, surtout que de parler de ce sujet enrichirait le livre. La quatrième section est consacré aux moyens de contraception qui est bien fait et assez complet. Le point noir:…
Ce livre d’une centaine de pages introduit à la notion du genre, en réponse à la période actuelle où le terme est sujet à de nombreuses polémiques. Pour ce faire, 6 textes pour entreprendre de faire un joli tour du sujet: définir le genre, mais aussi ce que le genre implique dans une société qui n’accepte pas toujours que genre et sexe sont deux choses bien distinctes et sociales. La plupart des textes présentent, au travers de résumés d’ouvrages, les réflexions de figures importantes des études du genre, et expliquent le lien qui existe entre genre, féminisme, mécanismes des oppressions et pouvoir. D’autres points annexes mais non moins importants sont abordés comme la non-pertinence de l’argument de la nature et des sciences – en particulier de la biologie – contre le genre. Ce livre a été conseillé par @Chercherjournal sur twitter. Je l’en remercie. Site de l’éditeur Pour aller plus loin (la vie des idées) Liens externes dans le même sujet Libération: Trouble dans les études du genre